Loïc,
J'ai eu la chance de mettre le nez dans tes textes. Je les ai
parcourus une fois, deux fois, trois fois, complètement époustouflée.
Puis, le lendemain, je les ai repris et, je les ai décortiqués mot
à mot. Le surlendemain, je les ai lus, puis, j'ai écarté chaque
ligne pour entrapercevoir ce qu'il y avait d'écrit entre ces même
lignes. Ensuite, j'ai retourné les pages pour déchiffrer chaque
parcelle des messages qui se trouvent au dos de tes écrits. Pardonne
moi car, je ne suis qu'une grande radoteuse et, je ne peux procéder
que de cette façon, même devant les lignes les plus anodines car,
mine de rien, il s'y trouve un message, pour qui sait le capter.
Tes
mots me sont parvenus en pleine figure comme un cadeau bien emballé
mais, dès que j'ai eu enlevé l'emballage, les flashs que me
renvoyaient les lignes étaient magnifiques de vérités poignantes
et, atroces de souffrances pas certaines d'être perçues par tout un
chacun, encore moins d'être comprises.
Tes
mots, pour moi, sont comme des sarments qui se tordent sur un grand
feu.
Tes
mots me renvoient des clichés presque insoutenables.
Je
ne sais si oralement, tu te livre mais, crois-moi, pour qui a des
antennes, tes mots ne sont pas vains, même s'ils obligent à plonger
au fond de soi.
Vois-tu,
je suis conçue comme le commun des mortels, avec certainement les mêmes
qualités et les mêmes défauts. Et... Et... Je fais partie de ceux
qui espèrent encore qu'un jour notre monde se tournera vers le beau.
On
me dit utopiste mais, ce n'est pas grave ! J'assume.
A
bientôt de te connaître Marie-Thérèse.
Mtaugustin44@aol.com
(14
juin 2001)