Volonté

Le désespoir me ronge l'âme,

Le désespoir peut détruire la vie,

La vie ne tient qu'à un fils,

Si le fil n'est pas entretenu la vie tombe,

Désespérée, oubliée,

Dans la crypte souillée d'âmes perdues.

La présence mortelle de la peur est permanente.

La rage me prend et m'extermine intérieurement.

La phobie de la vie est présente partout,

La peur de l'inconnu en est la cause.

Le monde s'épuise.

Gaïa finira par reprendre le dessus pour restaurer

La prospérité naturelle et immatérielle.

Ce qui ne pourra contrarier la Foi humaine,

Car elle aura disparue tels les cendres s'envolant au vent.

Oui mais, que veut l'Esprit tout puissant?

Exploite-t-il ou est-il exploité?

Cette propriété néfaste de détruire ce qui gène

à la progression individuelle 

Ne s'éteindra pas aussi facilement, le Monde est-il perdu?

La vie trépasse, le souffrance reste.

L'oubli n'est pas oublié, il survit témérairement face aux joies du progrès.

La grandeur d'âme s'effrite au cours du temps et devient sédiment, puis sol,

Pour bâtir une nouvelle idéologie.

Tout recommence, cercle vicieux et indéniablement puissant.

Seul la cupidité humaine peut le détruire irrémédiablement.

La volonté de bien faire empêche la progression fragile de l'indépendance à tout niveau.

Ce devrait être la volonté personnelle qui devrait prendre le dessus.

Cela s'apprend avec l'age, 

Lorsqu'il est trop tard pour s'en servir.

La tardive sagesse doit se diffuser,

Mais elle ne peut car la juvénile impatience la gâche avant.

Pourquoi ? Comment l'amour est-elle ressenti?

Quelle belle aisance que se prétendre

Amoureux, à sens perdu tout le monde

croit l'être un jour.

Mais comment le saurais-je?

L''amour est une faiblesse cruelle

Qui peut tuer dans le dos tout projet

Elle peut faire chuter dans la décadence.

Ce vil amour pathétique se meurt

Comme la théorie de l'existence heureuse.

Heureusement?

le 19 novembre 1999 (en cour de physique et en "perm". )