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Méditant au vent

Des vagues voguent là dans l'azur, sifflant aléatoirement, s'accordant dans un crépuscule enchanteur.
Cristal d'émeraude, diadème en l'étoile la plus brillante des cieux les plus discrets. Perles des humanités précoces ensorcellent les joues du monde des clystères. Un monde où jaillit des minéraux saillants, coulant au gré des courants aquatiques. La clarté pourpre des océans entoure cette Clistolia d'or et d'argent où rayons de glace et de feu se mélangent somptueusement. Tendrement se courbant dans un flottement de grès poli par le temps, s'écroulant au système de gratitude, elle y danse. Déjà des dunes granuleuses s'envolent par impulsions merveilleusement sublimées. Se soulevant, se réveillant, d'un galop programmé, chargeant, bousculant, s'assoupissant, hurlant, jaillissant, grandissant, la colère, arrivant victorieusement déchire les grâces entamées des siècles entamés. Dans un profond génie il démantèle un réseau camouflé des douces fourrures épistolant des crimes disloqués. Anéantissant, elle libère céans les grands, jaloux des falaises abruptes, chatoyants. Illuminé, valsant, elle s'enfuie dans sa terre bénie. Gouttelette; terre éclaboussant les pourtours de son séjour concret de nature opposée. Abstrait, déjà, discutant sur la main maîtresse louant le silence des astres soumis à ses belles volontés appliquant l'Équilibre chatoyant. Ayant les idées discontinues, illustrant les dessins du festin d'outre-tombe. Du bout des ongles, elle dégage délicatement le fin voile d'ombre persistant à cacher son identité étincelante. Laissant des traînées de givre blanc, laissant apparaître des étoiles délicates de glace scindant en deux parties ce qui fait mil, elle illustre la Vérité absolue dégageant cent senteurs subtiles éveillant les sens de Vie éternelle. Allouant des places prises entre la prise d'avant et celles des juges, voyant, d'un oeil ternaire. Les trois visions permettant la quatrième dimension incluant sa prise de pouvoir, se reposant sous son égide influente et juste. Réglant les lois des cymbales grises et charnues à la double balance. La vie décidant de la vie et la mort décidant d'elle-même, sur ses mains s'y reposent et s'y soutiennent.

Grandit prospérité et candeur aléatoire, les étoiles guidant ses mouvements divins reflétant la vérité universelle. Qu'il y a, qu'il y est. La vie exerce son rôle, le temps se dépasse, la lignée aime. Déjà, là, maintenant pour le temps dépassant les vents nordiquement élevés soufflants, tournoyant.

21 novembre 2000 à 23h05

 

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Livre d'or

Dernière mise à jour le 15/06/01.